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Article "Boucherie Goeders : l’antre des viandes d’exception" dans le CCI mag'.

En région verviétoise, la Boucherie Goeders est devenue une petite institution. Ses produits rares et prisés en ont fait un passage obligé pour tous les amateurs de viande et charcuterie. Derrière cette réussite se cache Charles-Étienne Goeders, un boucher passionné toujours en quête de nouveautés.

En région verviétoise, la Boucherie Goeders est devenue une petite institution. Ses produits rares et prisés en ont fait un passage obligé pour tous les amateurs de viande et charcuterie. Derrière cette réussite se cache Charles-Étienne Goeders, un boucher passionné toujours en quête de nouveautés.

Bœuf Wagyu, porc Patta Negra, bœuf Simmental, charolais, … A Verviers, toutes ces viandes d’exception ont une adresse : la Boucherie Goeders. A la barre de cet établissement à la réputation grandissante se trouve Charles-Etienne Goeders. Issu d’une famille d’entrepreneurs, ce maître boucher a très tôt décidé de s’installer à son propre compte. «J’avais 23 ans lorsque je me suis mis en quête d’une boucherie de quartier à remettre, se souvient-il. Mon choix s’est finalement porté sur le commerce Chez Thonnard,  situé à quelques encablures de la gare. Fondé en 1900, cette enseigne était en perte de vitesse. Lui redonner son lustre d’antan était un défi attrayant.»

Fan_20130819_Goeders magasin_0015De nombreuses fois primé

Nous sommes en 2002. Charles-Etienne Goeders rebaptise la boucherie à son nom et mise d’emblée sur un créneau : celui des produits d’excellence. «Nous avons fait de la charcuterie artisanale, notamment, l’une de nos marques de fabrique. Fidèlement aux recettes d’antan, nous avons dès le départ fabriqué dans nos ateliers la plupart des charcuteries présentes dans notre comptoir.» Un savoir-faire apprécié de la clientèle et reconnu par les professionnels puisque les créations originales (pâté aux fruits secs, saucisson de volaille au piment d’Espelette,…) de Charles-Etienne Goeders ont plusieurs fois été primées dans le cadre de concours nationaux.

 

Un déménagement payant

En 2013, au terme de 10 années d’exploitation et de croissance ininterrompue, le manque de place commence à se faire cruellement sentir. Pour permettre à son projet de trouver un nouveau souffle, Charles-Etienne Goeders rachète une ancienne pharmacie située non loin de son établissement.  Il y installe son comptoir de ventes mais aussi un atelier à la pointe de la technologie : quatre chambres froides, une chambre de maturation, un atelier de découpe, une cuisine équipé, un atelier de charcuterie,… Au total, pas moins de trois étages entièrement rénovés, dédiés à l’art de la boucherie et à la confection de produits maison. «C’était un investissement conséquent. Mais l’accroissement de notre chiffre d’affaires nous a rapidement confortés dans l’idée que nous avions raison de vouloir encore augmenter notre niveau de service.»

Toujours se distinguer

De nos jours, exercer le métier de boucher-charcutier n’est pas chose aisée. «La profession a du mal à attirer les jeunes, note Charles-Etienne Goeders. Et pour cause. Le travail est exigeant. Il ne faut pas avoir peur de se lever tôt ni de bosser le week-end.» Il faut également savoir-faire le gros dos face à la concurrence exercée par les grandes surfaces : «Raison pour laquelle nous misons sur des produits que le consommateur ne pourra pas trouver dans un supermarché. Pour trouver ces viandes rares, je n’hésite pas à me rendre plusieurs fois par an dans des salons. En France, notamment.»

Partager sa passion : un autre élément différenciant Charles-Etienne Goeders. Chaque mois, sa boucherie organise des ateliers découverte des viandes d’exception. Un voyage initiatique original qui suscite l’attrait de nombreux amateurs. Une fois par an, l’établissement ouvre également les portes de ses ateliers au grand public afin que celui-ci puisse découvrir ses méthodes de fabrication.

En famille

Charles-Etienne Goeders le reconnait facilement : il n’aurait pu mener à bien ses projets professionnels sans l’appui de son épouse Anaïs. « Dès la fin de ses études, elle a rejoint l’aventure.» C’est ainsi qu’aujourd’hui, tandis que Charles-Etienne et son équipe s’activent derrière les fourneaux, Anaïs et ses collaboratrices accueillent la clientèle.  Et d’ici quelques années, l’aventure familiale pourrait bien encore s’étendre. « Mon fils aîné (10 ans) manifeste en effet un certain intérêt pour le métier de boucher. Voici quelques jours, il a ainsi demandé à m’accompagner au Marché International de Rungis. C’est plutôt bon signe ! », conclut amusé Charles-Etienne Goeders.

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